Antonín Dvořák Works for Violin & Piano

Fünf Kompositionen für Violine und Klavier spielen Ivan Zenaty und Igor Ardasev auf dieser musikalisch hervorragenden Platte: 4 Romantische Stücke op. 75, die Sonate op. 57, die Ballade op. 15, Mazurek op. 49, und die Sonatine op. 100. Das reizvolle Programm mit anmutigen Melodien wird mit viel Spielfreude, technischem Können und einer direkt ansprechenden Musikalität dargeboten. Obschon Igor Ardasev sehr sensibel mit gestaltet, ist Zenaty, was musikalische Gefühle angeht, der führende Mann in diesem Duo, und er spielt wirklich voll aus dem Bauch heraus, ohne aber je billig sentimental zu werden. Sein sehr rein leuchtendes Spiel ist von bewundernswertem Charme und kann auch die gelegentlich auftauchenden schwermütigeren Klänge ergreifend werden lassen.

Dies ist daher eine sehr schöne Kammermusik-Produktion, deren im Raumklang optimal ausbalancierte Klangqualität ausdrücklich unterstrichen werden muss. Ein reines Kammermusik-Vergnügen, aus dem der Zuhörer geläutert hervorgeht.

El encanto de la compilación de piezas para violín y piano de Dvorák que recoge este nuevo registro de Audite consiste en haber reunido las escritas o pensadas para intérpretes aficionados y niños con otras obras de mayor longitude, como son la Sonata en fa mayor o la Mazurca en mi menor. Cabe decir que, si bien ninguna de ellas ha pasado a formar parte del repertorio habitual de concierto, esta grabación resulta muy oportuna para rescatarlas del olvido, teniendo en cuenta sus características y virtudes.

Como nos recuerda Jaroslav Smolka, autor del breve libreto interior, el criterio para ,analizar la calidad de estas agradables miniaturas debería proceder del estudio de ellas mismas y no de su comparación con las colosales arquitecturas desplegadas por Beethoven o Brahms, cuyo modelo no se intenta seguir. El espíritu de la pieza lírica romántica, en su naturaleza compacta, aforística, se refleja aquí de una forma tan vívida como en Chopin o Kreisler. La misma esencia (heredada, por lo demás, de la propia literatura checa) transcurre por las venas de la Sonata, concebida como una afable yuxtaposición de caracteres y no como un reto formal. El desafío se plantea, en este caso, a los intérpretes, ya que para un músico profesional puede resultar más fácil brillar en los virtuosísticos pasajes de la mazurca que en las cautivadoras y sencillas frases de las piecitas románticas o la Sonatina, siendo esta última un ejemplo de la preocupación de los compositores (en la línea que une a Schumann con Shostakovich) por escribir buen repertorio para niños. En ese sentido, tanto Ivan Zenaty como Igor Ardasev se desenvuelven con total comodidad en un ambiente risueño, gracias a su buena comprensión del estilo y las peculiaridades de esta música.

Ecrites dans les vingt dernières années du compositeur, les pièces pour violon et piano, dont la Sonatine et les émouvantes Pièces romantiques sont les chefs-d'œuvre, ont connu d'admirables interprètes. Ici, rien de la tendresse filiale d'un Suk (Supraphon), de la maîtrise d'un Perlman (Emi) ou de l'osmose réalisée il y a quinze ans par le même Zenaty et Kubalek (Dorian), mais un violon agressif, à peine supportable, que la prise de son surexpose dangereusement. Un remake inutile et un faux pas dans la carrière d'un violoniste qui s'était pourtant révélé au Concours Tchaikovski comme l'un des archets les plus expressifs de sa génération.

Composées entre 1879 et 1893, les œuvres pour vioIon et piano de Dvorak réunies ici ne comptent pas parmi les plus jouées de sa musique de chambre. Elles n'ont, il est vrai, ni l'envergure, ni l'ambition de ses quatuors, trios, quintettes et autres œuvres symphoniques. Ce sont des miniatures charmantes, destinées à des musiciens amateurs, comme les Quatre Pièces romantiques op. 75, techniquement et musicalement simples, ou des œuvres plus ambitieuses, comme la Sonate en fa majeur op. 57, dont les prétentions brahmsiennes... ne sont que des prétentions.

On peut donc reprocher au violoniste Ivan Zenaty la platitude de son ton de même que la monotonie de son timbre. Le pianiste Igor Ardasev, en revanche, tire avec une finesse remarquable son épingle du jeu. Trouvant son équilibre entre souplesse et simplicité, il nous offre un piano délicat et perlé, aux aigus cristallins et aux phrasés sensibles.